Le guide du no-code : avantages, outils et cas d'usage.

Le terme no-code peut sembler barbare et technique a priori mais, en définitive, tout le monde connaît un logiciel no-code : Excel pour ne pas le nommer et ses plus de 1,2 milliards d’utilisateurs. Les technologies no-code permettent à leurs utilisateurs de faire par eux-mêmes et sans connaissance en code ce qui normalement nécessite l’intervention de développeurs. 

Par ailleurs, certains, comme le Gartner (article payant en anglais), critiquent le terme de no-code. Pour créer un outil no-code, il y a des lignes de code quelque part, seulement, l’utilisateur ne les voit pas.

Concrètement, l’utilisateur dispose des éléments tels que des images ou des champs (“Entrez votre date de naissance” par exemple)  sur des pages. Il peut également ajouter des boutons vers d’autres pages ou vers des formulaires pour enregistrer de la donnée par exemple. Tout cela se fait sur une interface graphique et intuitive à coup de cliquer-déposer. Et le champ des possibles ne s'arrête pas là.

Beaucoup de questions se posent aujourd’hui quant à ces nouvelles technologies qui ont gagné et continuent de gagner du terrain. Dans cet article, nous détaillerons les avantages et les limites du no-code ainsi que ses éléments différenciants du low-code. Nous approfondirons également l’utilisation des outils no-code grâce à des cas d’usage, tout en vous proposant un florilège des meilleurs outils no-code actuels. 

Qu’est ce que le no-code ? La définition 

Le no-code regroupe l’ensemble des outils qui permettent de faire ce qui requiert normalement l’expertise des développeurs. En ce sens, les applications du no-code sont très larges. Certains outils comme Webflow permettent de créer des sites web, d’autres comme BAM se concentrent plutôt sur les applications mobiles. 

Vous l’aurez compris, il existe un large panel d’outils no-code et il suffit de trouver l’outil no-code qui correspond à la spécificité de vos besoins. 

Le marché du no-code français a d’ailleurs une longueur d’avance et commence à se structurer. Les outils no-code peuvent s’adresser directement à leurs clients mais peuvent aussi passer par des agences et des freelances. Dans le premier cas de figure, un Maker – un créateur d’applications via un outil no-code – prend en main l’outil en interne. 

Cependant, beaucoup d’entreprises souhaitent bénéficier des avantages du no-code sans pour autant dédier un collaborateur à la création de l’outil. C’est pourquoi des agences telles que ZeToolBox ou encore Cube ont fait leur apparition. Ces agences ne réalisent pas seulement des applications, elles apportent également leur expertise, notamment dans le choix de l’outil no-code. 

Par ailleurs, elles sont des acteurs essentiels du marché par le travail d’évangélisation qu’elles mènent, car le no-code, par son caractère nouveau, soulève de nombreuses questions notamment concernant sa fiabilité et la sécurité des données. Par les projets qu’elles portent, les agences démontrent la puissance et la fiabilité des outils no-code.

Nombre de PME font aujourd’hui le choix du no-code, notamment pour sa flexibilité, et ce grâce au travail des agences. Et le no-code convainc aujourd’hui de plus en plus de monde, avec plus de 1200 personnes présentes à la première édition du No Code Summit à Paris fin septembre 2022.

Après ce premier panorama du marché du no-code français, rentrons dans les détails.

A qui s’adresse le no-code ?

Le no-code s’adresse à tout le monde et c’est sa force. Néanmoins, on peut tout de même définir différentes catégories de Makers, ces créateurs no-code d’outils. À noter que 41% des travailleurs sont des no-codeurs ou low-codeurs malgré eux selon un sondage mené par le Gartner (article en anglias). Peut-être êtes vous no-codeur sans le savoir ?

La première catégorie se compose des professionnels qui travaillent en entreprise et qui ont en main un outil no-code afin de digitaliser rapidement leur entreprise sur un point précis. On les appelle les citizens developers – ou citoyens développeurs en bon français. 

Leur profil peut être très varié en fonction de la structure dans laquelle ils évoluent. En général, les grands groupes choisissent de former et de spécialiser un collaborateur en interne. 

Il est intéressant de voir que ce n’est pas nécessairement des collaborateurs du Service Informatique qui prennent l’outil en main mais aussi les collaborateurs directement concernés par le problème, comme les équipes d’intervention ou les équipes logistiques par exemple. 

Dans le cas des PME, la façon d’adopter le no-code varie également beaucoup. Certains chefs d’entreprise sont à l’aise à l’idée d’adopter directement une nouvelle technologie, d’autres préfèrent le sous-traiter à des agences ou à des freelances. 

Enfin le no-code est aussi utilisé pour faire des prototypes, dans les entreprises de toute taille mais surtout pour les jeunes structures qui souhaitent lancer une nouvelle solution. 

Il existe bien sûr des exceptions à cette typologie. Le cas de FINN – une plateforme de location de voitures longue durée – est assez original puisque le no-code a été adopté par les équipes techniques elles-mêmes : au lieu de développer en dur, elles ont utilisé des outils no-code, notamment pour automatiser certaines tâches. 

Ishtiaque Zafar, ingénieur chez FINN, raconte cette épopée – FINN a levé 900 millions de dollars en 2022 – dans cet article passionnant.

Les avantages du no-code

Accessibilité

Le premier avantage, et le plus évident, du no-code est qu’il supprime la barrière du code. Tout un chacun peut apprendre à utiliser un outil no-code sans pour autant avoir une formation d’ingénieur, ce qui ouvre le champ des possibles concernant la digitalisation des entreprises : plus besoin de faire des devis, des appels d’offres pour trouver le logiciel idéal. Vous pouvez le créer. 

Rapidité

Une fois l’outil no-code maîtrisé, la réalisation des projets no-code est très rapide. Surtout, les outils no-code permettent de voir en temps réel les modifications apportées. La couleur ou la taille d’un bouton sur la page d’accueil ne vous plaît pas ? Vous pouvez les changer en quelques clics. Il est important de préciser que cette rapidité naît de la maîtrise du logiciel. Tout outil no-code demande de s’y consacrer. 

De plus, la réalisation d’une application ou d’un site en no-code est rapide à condition d’avoir réalisé un travail de maquettage au préalable. Plus l’application est complexe, plus le temps en amont de la réalisation en tant que telle est clef. 

Le no-code accélère la réalisation des logiciels, des sites web ou des applications mobiles mais pas le temps de réflexion et de conception qui la précède.

Flexibilité/Transparence/Réactivité

Le no-code supprime l’opacité du code. Lorsqu’une entreprise a eu recours à des développeurs pour réaliser son logiciel-métier et qu’elle souhaite y apporter quelques années plus tard, elle n’aura d’autres choix que de faire un devis et de repasser dans tout le processus de vente, et ce dans le meilleur des mondes où les développeurs qui ont réalisé la première version du logiciel sont toujours dans l’entreprise. 

Le no-code permet de facilement apporter des modifications à votre logiciel ou autre, même si c’est une agence qui l’a réalisé. En effet, certains changements mineurs ne demandent pas nécessairement de se replonger dans la complexité de l’application et une maîtrise superficielle de l’outil suffit.

Coût

Les développeurs, surtout aujourd’hui, sont rares et donc chers. Le no-code est un moyen de contourner ces limites financières. A titre indicatif, les abonnements des outils no-code dépassent très rarement 500€ par mois. 

Scalabilité

De part leur flexibilité, la plupart des outils no-code sont scalables par défaut. En effet, ces derniers sont confrontés aux questions de scalabilité dès leur conception et y répondent par leur architecture. 

De surcroît, la plupart des outils no-code du marché adoptent aujourd’hui l’approche orientée données qui, comme son nom l'indique, place les données et donc leur gestion au cœur de l’application. 

Enfin, la compétition faisant rage sur le marché du no-code, les outils no-code sortent régulièrement de nouvelles fonctionnalités et ne cessent de se maintenir à jour.

Sécurité et conformité RGPD

Fondamentalement, les outils no-code sont des logiciels – des Saas pour être exact – comme les autres. De fait, bon nombre d’entre eux respectent les bonnes pratiques en termes de programmation comme celles définies par la fondation OWASP. De plus en plus d’outils no-code sont certifiés regardant leur sécurité ou le respect des normes RGPD, enjeu clef pour les Saas à l’horizon 2025. 

Intéressé à en savoir plus? Voici un article que peut vous plaire : Les avantages du no-code pour les entreprises

Les limites du no-code

Si le no-code est si facile à utiliser, c’est parce qu’il y a eu des choix stratégiques fait en amont, au niveau de l’outil. De fait, les outils no-code dépendent de leur rigidité intrinsèque. Par définition, l’outil no-code ne propose que certaines briques. En général, les outils no-code ne sont pas adaptés à des besoins trop complexes ou trop spécifiques, notamment en termes de graphisme.

Le No code est-il différent du low code?

Le no-code et le low-code tiennent globalement la même promesse de dépasser les limites du code. Néanmoins, ils se différencient sur plusieurs points

Le no-code fait le pari de l’absence totale de la nécessité de coder. Pour maîtriser un outil no-code, aucune connaissance en code n’est requise. 

De son côté, le low-code prend le parti de laisser de la place au code. En ce sens, le low-code dépasse la limite de rigidité du no-code mais ré instaure la barrière du code. Le low-code est un bon compromis dans certains cas.

Intéressé à en savoir plus? Voici un article que peut vous plaire : Low code ou le no-code, quelle méthode de développement choisir ?

Le no-code est-il réellement accessible à tous ?

C’est justement le pari du no-code que celui de démocratiser la création d’applications, de logiciels, de sites web, etc… . Tout le monde peut apprendre à utiliser un outil no-code mais, il ne faut pas s’y méprendre, apprendre un outil no-code demande du temps et de l’investissement. La complexité de la maîtrise des outils no-code ne tient souvent pas des logiciels eux-mêmes mais plutôt de la complexité du projet en soi.

Comment faire du no-code ?

En France, l’industrie du no-code est déjà très structurée. De fait, il existe plusieurs manières de s’y prendre lorsque l’on a un projet no-code.

La première est de le faire soi-même. Comme précisé plus haut, cela demande du temps et de l’implication mais concède l’avantage d’une parfaite maîtrise du projet – et donc de faciliter les potentielles modifications à venir. Si vous décidez de le faire vous-même, vous pouvez néanmoins choisir la manière dont vous vous formez. 

Se former et faire du no-code soi-même

La première solution évidente est de se former en autodidacte mais vous pouvez également vous tourner vers des organismes de formation spécialisés comme Ottho, Uncode School ou encore Alegria Academy.

Se faire accompagner par une agence

La deuxième manière est de faire appel à des agences spécialisées dans les nouveaux outils no-code. Cette option est pertinente si vous n’avez pas le temps de creuser pour définir l’outil no-code adapté à votre projet ou si vous avez besoin d’accompagnement dans la réalisation du projet. Un cas d’école est la volonté de digitaliser un processus de l’entreprise.

Comment faire ? Quelles sont les bonnes pratiques ? Comment rationaliser le processus ? Toutes ces questions légitimes sont des questions sur lesquelles les agences ont de l’expertise de par leurs expériences. 

De nombreuses agences no-code existent en France, la plus connue étant Alegria.tech, mais il en existe d’autres comme Noxcod ou encore The Tribe.

Se faire accompagner par un freelance

Une alternative aux agences sont les freelances. La différence majeure entre les freelances et les agences est la force de frappe. Une agence possède souvent plusieurs compétences en interne (chef de projet pour la conception et le maquettage, Makers, designers, etc…) que le freelance ne possède pas forcément. Néanmoins, le freelance peut être également plus réactif car seul maître du navire.

Former une équipe au sein de votre entreprise

Enfin, une quatrième manière d’implémenter un projet no-code en entreprise est de former une ou plusieurs personnes en interne, ce qui a l’avantage d’être très agile dans la gestion du projet et de faire monter en compétences vos équipes.

Comment choisir une plateforme de no-code ?

Comme évoqué précédemment, nombre d’outils sont disponibles sur le marché aujourd’hui. Le défi est donc de choisir la plateforme no-code adaptée à vos besoins.

Si vous souhaitez automatiser certaines tâches comme, par exemple, enregistrer automatiquement les documents qui sont en pièce jointe des mails que vous recevez sur votre Drive, vous opterez très certainement pour un outil comme Make, anciennement Integromat, ou encore Zapier.

Si vous souhaitez faire un site de e-learning, vous vous tournerez sans doute vers Softr.

Pour mener ce travail de définition du besoin, une première étape, triviale mais importante, est de décrire ce besoin, pas nécessairement en terme informatique mais avec des mots simples et de votre quotidien. 

Une bonne pratique est de lister les critères essentiels du projet, ceux qui sont indispensables à sa validation. Ceux-ci peuvent être liés à des contraintes existantes comme les politiques internes du Service Informatique sur la sécurité ou le lieu du stockage des données

  • L’outil est-il conforme à la RGPD ?
  • Les données sont-elles stockées en France ou au moins en Europe ? 

D’autres contraintes peuvent être liées à l’efficacité

  • Combien d’outils et donc d’abonnements suis-je prêt à cumuler ?

Ou d’autres encore au design

  • Est-ce que le design du nouvel outil respecte la charte graphique de l’entreprise ? 

Bref de nombreuses questions se posent dans le cadre d’un projet informatique et il convient de lister les critères ainsi que leur degré d’importance.

Enfin, il s’agit de définir un chef de projet en interne et d’évaluer la capacité d’une équipe à prendre en charge ou non le projet. En fonction de l’alternative choisie, le chef de projet peut se référer aux options évoquées plus haut à savoir : former quelqu’un en interne ou choisir une agence ou un freelance.

Intéressé à en savoir plus? Voici un article que peut vous plaire : Comment choisir une plateforme no-code ?

Les cas d’usage du no-code

Il existe de nombreux cas d’usage avec les outils no-code. Tout dépend de l’outil no-code utilisé. Voici un large panorama des possibilités :

  • Automatiser certains processus qui nécessitent des API : si je veux envoyer un SMS à mon client dès que le statut de sa commande passe à “expédié”, alors j’opterais pour une liaison Make entre mon CRM/ERP avec Twilio.
  • Portail Clients : je veux que mon client accède à ses informations et à ses documents qui sont en partie gérés par l’administrateur.
  • CRM/ERP : je veux suivre mes dossiers au cas par cas mais aussi avoir une vue d’ensemble type dashboard pour l’administrateur.
  • Outil de gestion d’intervention : je veux pouvoir attribuer une mission à un intervenant, qu’il produise un rapport qui soit visible par le client final.
  • Générer des documents automatiquement et les faire signer : je veux que le contrat soit généré automatiquement et que les différentes parties prenantes le signent chacune leur tour.
  • Outil de gestion de matériel : je veux gérer l’ensemble de ma flotte de véhicules d’entreprise (disponibilité, essence, assurance, etc…)
  • Marketplace : je veux reproduire le site de SeLoger.com
  • Outil RH : je veux gérer l’on/off boarding et les congés de mes collaborateurs.

Le no-code en entreprise, un nouveau levier de croissance ?

Le no-code est donc une excellente force de digitalisation rapide pour les entreprises. Il permet de partager l’effort de développement des outils digitaux entre les développeurs et les autres collaborateurs. Certains projets informatiques peuvent ainsi être alloués à des équipes qui ne sont pas techniques mais qui connaissent par cœur la problématique. Ainsi les développeurs peuvent se concentrer sur des projets à haute valeur ajoutée.

De fait, le no-code est un levier de croissance car il permet aux entreprises de répondre à l’urgence de la digitalisation. C’est d’ailleurs pourquoi la digitalisation est au cœur des discussions des conseils d’administration : 40 % d’entre eux ont transféré les budgets liés à l'activité numérique vers l'unité commerciale afin d'accélérer la numérisation selon un sondage du Gartner. 

Pourquoi toutes les entreprises devraient-elles se mettre au no-code?

Il existe deux raisons clefs qui poussent les entreprises à adopter le no-code aujourd’hui. D’une part, le no-code est une solution à la pénurie actuelle de développeurs qui sont donc devenus très chers à solliciter. Le no-code offre une alternative à moindre coût. 

D’autre part, le no-code permet de se digitaliser rapidement en se libérant de la contrainte du code. Besoin de créer un portail client ? En une semaine, formation comprise, un collaborateur peut s’approprier le projet et proposer un premier prototype. Le no-code est donc aussi vecteur d’engagement pour les collaborateurs.

Intéressé à en savoir plus? Voici un article que peut vous plaire : Les avantages du no-code pour une entreprise

Comment déployer le no-code en entreprise ?

Déployer le no-code en entreprise signifie avant tout l’incarner. L’entreprise a besoin d’un chef de projet pour le porter mais aussi évangéliser son adoption en interne.

Ensuite, le déploiement du no-code en entreprise peut se faire de deux façons distinctes déjà évoquées un peu plus haut.

La première façon consiste à former des collaborateurs en interne, ce qui présente un avantage d’agilité.

La seconde façon de procéder consiste à déléguer la conception et la réalisation du projet à une agence ou à un freelance en fonction du besoin. Cette dernière méthode présente l’avantage de bénéficier des conseils prodigués par ces experts ainsi que de leur large éventail d’expertise (designer, maquettiste, etc…). 

Les meilleurs outils no-code en cette année

Comme le secteur du no-code est en pleine émergence et structuration, le roulement des outils du marché est important : de nouveaux outils sont créés chaque année, d’autres disparaissent. C’est pourquoi il est intéressant de faire un arrêt sur image chaque année et de se pencher sur les meilleurs outils no-code pour en tirer un best-off des innovations. Néanmoins certains persistent, innovent et s’imposent. En voilà un florilège.

Bubble 

Bubble est la référence en termes de no-code aujourd’hui. Il est le premier outil se revendiquant du no-code et a été créé il y plus de 10 ans – par un Français ! Son interface graphique est très claire et fonctionne principalement grâce au principe du glisser-déposer.

Néanmoins, la prise en main des flux (ou workflows) s'avère bien plus complexe. Le temps de formation moyen d’un Maker Bubble avoisine les trois mois là où la plupart des outils ne dépassent pas un mois. 

En conclusion, Bubble est presque un nouveau langage informatique – on parle même de développeurs Bubble ! –, assez difficile à maîtriser mais très puissant quand on a dépassé les bugs.

Glide

Créé en 2018, Glide s’impose peu à peu dans l’univers du no-code. Initialement dédié aux applications mobiles, Glide s’est peu à peu diversifié aux applications web et aux sites web. 

Glide a opté pour l’approche plébiscitée par la majorité des outils no-code – l’approche orientée données. Cette approche a initialement freiné la diffusion de Glide car elle était assez limitée. 

Les dernières nouveautés ont donné un nouveau souffle à l’outil, notamment grâce aux actions qui permettent la création de workflows

Softr

Soft peut être défini comme un Glide amélioré, notamment au niveau du panel d’outils proposés : applications web, marketplaces, applications mobiles, sites web, etc … . Fondé en 2019, Softr propose un large choix de fonctionnalités, notamment en ce qui concerne les workflows.

Stacker

Stacker fait partie de la catégorie grandissante des outils no-code orientés données; il a été un des premiers à défendre cette conception. Ce mode de fonctionnement permet à Stacker d’être très simple à utiliser : en quelques minutes, vous pouvez obtenir votre logiciel qui se connecte en temps réel à vos données. 

Mais cette simplicité a un prix : celui du renoncement à des fonctionnalités plus poussées. Stacker permet donc de créer seulement un nombre limité de produits, et vous ne pourrez créer avec cet outil que des portails clients, des portails fournisseurs ou des CRM assez simples.

Stacker est donc l’outil qu’il vous faut si vous voulez développer une application/logiciel simple et que vous cherchez une solution qui vous permettra de la mettre en place rapidement.

Ksaar

Ksaar se concentre sur les applications web et pousse le jeu des fonctionnalités encore plus loin en proposant par exemple un des modules de signature électronique les plus aboutis du marché ou encore la possibilité de remplir automatiquement des documents.

La nouvelle version de Ksaar, incluant une double approche à la fois orientée utilisateur et données, promet de faire du bruit.

Intéressé à en savoir plus? Voici un article que peut vous plaire : Les meilleures plateformes no-code

J'ai la flemme de tout lire, vous me faites un résumé

C'est quoi le no-code ?

 Le no-code est une approche de développement d'applications ou de logiciels qui permet à des individus, même sans compétences en programmation, de créer des applications informatiques. 

Quels sont les avantages du no-code ?

Le no-code offre plusieurs avantages, notamment la possibilité de créer des applications et des sites web sans avoir à coder. Cela permet aux personnes non techniques d'exprimer leur créativité et de concrétiser leurs idées plus rapidement. De plus, le no-code permet de réduire les coûts de développement et de faciliter les mises à jour et les modifications ultérieures.

Quelles sont les limites du no-code ?

Bien que le no-code présente de nombreux avantages, il a également ses limites. Par exemple, certains projets complexes ou nécessitant une personnalisation avancée peuvent dépasser les capacités des outils no-code disponibles sur le marché. De plus, la performance et l'évolutivité des applications créées en no-code peuvent être inférieures à celles développées avec du code traditionnel. Il est donc important d'évaluer attentivement vos besoins avant d'opter pour une solution no-code.

Quelles sont les compétences nécessaires pour utiliser le no-code ?

L'un des principaux avantages du no-code est qu'il ne nécessite pas de compétences en programmation. Cependant, certaines compétences peuvent être utiles pour tirer pleinement parti des outils no-code. Par exemple, une compréhension de base des concepts de conception et d'expérience utilisateur peut vous aider à créer des interfaces conviviales. De plus, une connaissance générale des bases de données et des logiques conditionnelles peut être bénéfique pour la création d'applications plus avancées.

Le no-code remplacera-t-il un jour les développeurs?

Non, le no-code ne remplacera pas complètement les développeurs. Il simplifie la création d'applications, mais les développeurs restent essentiels pour des projets complexes, la personnalisation avancée et la résolution de problèmes techniques. Le no-code et le développement traditionnel peuvent coexister et se compléter pour répondre aux besoins variés de l'industrie technologique.

Y a-t-il des outils no-code ? Si oui, quels sont les meilleurs outils ?

Oui, il existe de nombreux outils no-code. Les meilleurs dépendent des besoins du projet. Certains outils populaires incluent Bubble, Glide, Softr, Stacker et Ksaar. Il est recommandé de les essayer et de choisir celui qui convient le mieux à votre application spécifique.

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